Le ju-jutsu, ou jūjutsu ou encore jiu-jitsu, regroupe des techniques de combat qui furent développées durant l’ère féodale du Japon pour se défendre lorsque l’on est désarmé.
Ces techniques sont classées en 3 catégories principales :
- Atemi waza (technique de frappe)
- Nage waza (technique de projection)
- Katame waza (technique de contrôle)
Au début du XXe siècle, les techniques de certaines écoles de ju-jitsu furent reprises et adaptées dans le cadre du judo et de l’aïkido.
Aujourd’hui, le terme ju-jitsu rassemble une grande diversité de pratiques allant de formes sportives proches du judo à des formes orientées vers l’auto-défense. Leur caractéristique commune est de combiner l’enseignement de techniques de frappe, de techniques de projection et des techniques d’immobilisation.
En France, le ju-jitsu est enseigné dans des clubs affiliés à la fédération française de judo, « jiu-jitsu », kendo et disciplines associées. On y retrouve les deux aspects de technique de l’autodéfense et de sport. À l’origine, l’enseignement traditionnel sous forme d’autodéfense était majoritaire en France.
Le duo system correspond à l’expression technique : les démonstrations et compétitions se font par couple mixte ou non et requièrent une grande précision de mouvement et intensité/explosion musculaire.
Depuis quelques années, le fighting system se développe en parallèle. Le fighting system est une forme de combat se déroulant en trois parties non hiérarchisées dans le temps : pied-poing, projection et soumission. Pour gagner un combat il est nécessaire de marquer un ippon dans chacune des parties (full ippon).
Cette forme moderne est plus agressive et évolue très rapidement, intégrant des techniques de grappling ou de lutte pour gagner en efficacité. Pour certains combattants c’est une alternative intéressante ou un tremplin pour le combat libre, aussi appelé ju jitsu brésilien.